Politique

Kévin FIENI, des propositions et des mesures sociales audacieuses pour une Côte d’Ivoire fédérale 

Mis à jour le 28 mai 2025
Publié le 28/05/2025 à 4:38 , , , , , ,

Après plus d’un mois de tournée à travers une centaine de localités de la Côte d’Ivoire profonde, Kévin FIENI, président du mouvement PRO-CÔTE D’IVOIRE et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2025, a animé une conférence de presse ce mercredi, pour dresser le bilan de cette campagne de terrain et exposer les grandes lignes de son projet politique. 

Entouré de cadres et d’une importante délégation de son parti, il a livré une vision ambitieuse et profondément réformatrice de la nation ivoirienne.

La proposition d’une Côte d’Ivoire fédérale constitue le cœur du projet politique de Kévin Fieni.

Un accueil chaleureux et un message entendu

Kévin FIENI a d’abord salué l’accueil enthousiaste réservé par les populations dans l’ensemble des régions visitées. « L’accès aux villages a été facile, la sécurité assurée, et nous avons pu rencontrer les citoyens dans un climat de paix et d’écoute mutuelle », a-t-il déclaré. Il a également tenu à remercier certains partis politiques locaux qui ont contribué au succès de cette tournée, marquée par une centaine d’étapes sur plus d’un mois.

Des propositions fortes pour une Côte d’Ivoire nouvelle

Au cœur de son discours : une refondation du système politique, économique et social, avec la proposition d’un modèle fédéral qui, selon lui, garantira une meilleure répartition des ressources et une gouvernance de proximité.

1. Vers une République Fédérale

Le candidat propose une transformation radicale du système institutionnel ivoirien avec la mise en place d’une République fédérale. Dans cette nouvelle architecture de l’État :

Il y aura un Président fédéral, un Vice-président fédéral, des gouverneurs avec rang de chef d’État, des vice-gouverneurs, des ministres fédéraux et ministres locaux.

Aucun de ces responsables ne disposera de budgets de souveraineté. « Chacun se contentera de son salaire », a martelé Kévin FIENI, en insistant sur la nécessité de rompre avec les privilèges d’une élite déconnectée des réalités du peuple.

2. Des mesures sociales audacieuses

Suppression des factures d’eau pour les ménages, afin de soulager les populations les plus vulnérables.

Salaire pour les agriculteurs et les chefs de village, reconnaissant leur rôle crucial dans la cohésion sociale et la souveraineté alimentaire.

Réduction du parcours primaire à trois ans, avec un enseignement axé sur la langue territoriale, afin de favoriser une éducation de proximité et enracinée dans la culture locale.

Investissements massifs dans la santé et l’entrepreneuriat, considérés comme piliers du développement équitable.

3. Un système de parrainage à réformer

Kévin FIENI a critiqué avec fermeté l’actuel système de parrainage pour les candidats à l’élection présidentielle, qu’il juge « précipité et déséquilibré ». Il propose de restreindre ce système aux partis bénéficiant de subventions de l’État, en vue de garantir une équité politique et une ouverture du jeu démocratique.

Des actes concrets sur le terrain

Au-delà des discours, le président de PRO-CÔTE D’IVOIRE a annoncé l’investissement de 750 millions de FCFA pour équiper l’hôpital de Bondoukou d’un scanner médical, preuve, selon lui, que son engagement dépasse les paroles et s’inscrit dans des actions tangibles au service des populations.

Un appel pour des élections inclusives et apaisées

Fidèle à son engagement pour la cohésion sociale, Kévin FIENI a plaidé pour la tenue d’élections apaisées en 2025. Il a appelé à des compromis politiques pour permettre à tous les candidats légitimes d’être inscrits sur la liste électorale. Il a notamment demandé la réintégration de leaders politiques majeurs tels que Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, estimant que leur exclusion serait un recul démocratique.

Avec cette tournée nationale et ses prises de position claires, Kévin FIENI se pose en candidat de rupture, de justice sociale et de transformation institutionnelle. Reste désormais à savoir si sa vision d’une Côte d’Ivoire fédérale séduira l’électorat en octobre 2025.

Eugène SAHI

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